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-La guerre de l’amalgame dentaire :
C’est une véritable guerre qui fait rage entre les détracteurs de l’amalgame dentaire (ou plombage) et ses défenseurs et ce depuis les débuts de son utilisation. Dès l’introduction du mercure en dentisterie dans les années 1830, des dentistes le rejetèrent, ayant observé des troubles neurologiques et moteurs chez leurs patients dans les jours qui suivaient la pose du matériau. Un siècle plus tard, les dangers du plombage au mercure furent à l’origine d’une campagne sans précédent dans les quotidiens allemands.
Depuis, de nombreuses associations se battent pour en faire interdire l’usage. Récemment, l’Akut, une ONG luxembourgeoise, lançait en novembre 2007 une pétition dans le but d’obtenir l’interdiction définitive de l’amalgame au mercure ou plombage en dentisterie.
Lancée sous le haut patronage du ministre luxembourgeois de la santé, l’action de l’Akut avait pour but de faire pression sur la commission européenne qui délibérait jusqu’à fin 2007 sur l’avenir des amalgames dentaires.
Rappelons que le mercure entre pour moitié dans la composition d’une obturation métallique appelée plombage. Les quelques grammes que chaque personne porte enfermés dans ses amalgames dentaires sont libérés graduellement sous forme de vapeurs et de particules métalliques (ions) tout au long de la vie. En outre, après le décès, la quantité de mercure dentaire, non négligeable à l’échelle de la population, finit tôt ou tard par rejoindre la terre et polluer les nappes phréatiques. La crémation, de plus en plus répandue, vaporise directement dans l’atmosphère de grandes quantités de mercure. Ainsi, l’interdiction du plombage au mercure est-elle un enjeu de santé publique.
Il semble que la Norvège l’ait bien compris puisque ce pays a pris le 21 décembre 2007 la décision d’interdire tout produit à base de mercure dès le premier janvier 2008. Les amalgames ou plombages au mercure sont donc désormais bannis en Norvège.
- Virus hépatite B : piste thérapeutique potentielle au coeur de l'enveloppe virale .
Empêcher une infection par le virus de l'hépatite B, à l'aide des propres protéines du virus, tel est le résultat obtenu sur modèle murin par des chercheurs des cliniques universitaires de Hambourg-Ependorf (UKE) et d'Heidelberg.
A l'échelle mondiale, le virus de l'hépatite B est responsable de 400 millions d'infections chroniques et de 750.000 décès annuels (à la suite de cirrhoses et cancers hépatiques). La transmission de ce virus s'effectue par contact avec les liquides biologiques ou de la mère à l'enfant. Depuis 1986, un vaccin, efficace dans 90% des cas, est disponible en Allemagne mais n'est cependant que peu utilisé et ne permet pas le traitement des porteurs chroniques. Les thérapies médicamenteuses actuelles doivent, quant à elles, être prescrites sur le long terme et ne montrent une efficacité que pour un faible nombre de patients.
L'espoir de guérison réside alors dans la transplantation hépatique, qui présente pour inconvénient majeur un risque élevé de récidive de l'infection, le greffon pouvant être colonisé par le virus circulant du receveur. La recherche d'alternatives thérapeutiques semble donc être nécessaire et fait actuellement l'objet de divers travaux de recherches.
Dans le cadre de la présente étude, un composant protéique de l'enveloppe du virus de l'hépatite B, nécessaire à l'"intrusion"du virus au sein des cellules hépatiques, avait déjà été identifié au préalable par l'équipe du Dr. Stephan Urban du département de virologie moléculaire de la clinique universitaire d'Heidelberg. Les chercheurs ont ensuite montré, sur culture cellulaire, que ce composant pouvait se lier aux cellules hépatiques et empêcher ainsi l'entrée du virus dans les cellules. Afin de pouvoir étudier, sur modèle animal, l'activité de ce constituant protéique de l'enveloppe virale, les chercheurs ont fait appel à un modèle murin développé par le Dr. Jörg Petersen de l'UKE, et récompensé par les deux prix Werner Otto et Dr. Martini.
A l'aide de ces souris modèles, l'efficacité de ce composant protéique a, une fois encore, pu être mise en évidence : aucune souris testée n'a été infectée par le virus. Selon Petersen, ce composant, en association avec d'autres molécules thérapeutiques, pourrait également montrer une efficacité chez les personnes déjà infectées par le virus, de façon analogue à l'association synergique de principes actifs dans le cadre du traitement d'infections par le VIH.
Dans le cadre du Réseau de compétence hépatite (Kompetenznetzes Hepatitis), le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF) avait accordé une subvention "Start-up" aux deux groupes de chercheurs pour la conduite de cette étude. Le ministère soutiendra également la poursuite de ces travaux à hauteur de 1,8 millions d'euros. Sera alors plus particulièrement étudiée la contribution potentielle de ce composant protéique à l'amélioration du traitement des patients déjà infectés par le virus de l'hépatite B.
-Dépistage des signes précoces du glaucome
Des logiciels informatiques capables de repérer les signes du glaucome plus rapidement que les tests classiques sont en cours de développement par des experts de l'équipe de l'hôpital Moorfields Eye à Londres. Selon ces experts le test a le potentiel de prévenir un grand nombre de cécités chez les patients.
Le diagnostic de glaucome peut être parfois difficile étant donné que les patients ne sont souvent pas conscients des symptômes jusqu'à ce qu'une grande partie de leur vision ait été irrémédiablement détruite. Si le diagnostic est posé à temps cette affection peut être facilement traitée par l'instillation de gouttes dans les yeux.
Le test de détection (MDT) est conçu pour évaluer le champ de vision. Le logiciel peut être téléchargé sur un ordinateur portable et on peut espérer finalement rendre ce test accessible directement depuis Internet.
Une tache blanche centrale et plusieurs lignes blanches sont affichées sur un écran gris.
Le patient est invité à examiner la tache centrale et à appuyer sur la souris de l'ordinateur à chaque fois qu'une ligne est perçue bouger.
Les lignes se déplacent à la même vitesse mais à des distances différentes au cours du test permettant ainsi aux experts de détecter le degré de perte visuelle.
Selon le Dr Vis Viswanathan, professeur consultant à la clinique du glaucome Moorfields, qui a développé le système, les tests conventionnels qui se concentrent sur la capacité à voir la lumière manquent la détermination de la capacité des patients à détecter les mouvements.
Or la capacité à percevoir les mouvements est une des premières à disparaître chez les personnes souffrant de glaucome. Un meilleur test serait donc basé sur la capacité de percevoir les mouvements et c'est ce que ce nouveau test fait.
Les tests conventionnels en outre portent parfois un diagnostic de glaucome erroné chez des personnes ne souffrant pas de cette affection. Le nouveau test promet d'être plus précis. Selon l'auteur ce test est un véritable pas en avant.
-Une nouvelle façon d'améliorer l'ouïe
Certaines personnes atteintes de surdité moyenne ou grave, ne peuvent pas porter d'appareil auditif ordinaire, pour des raisons médicales telles que le rétrécissement ou l'obstruction totale des canaux auditifs externes ou leur inflammation répétée. Dorénavant en Slovénie, l'implantation du "Vibrant sound bridge system" dans l'oreille moyenne sera possible.
Le docteur Anton Gros, chirurgien à la clinique ORL et de Chirurgie Cervico-faciale du CHU de Ljubljana, explique que l'hôpital a, récemment et pour la première fois, effectué cette opération. L'appareil est composé d'une partie interne et d'une partie externe. La partie externe, un processeur de la taille d'une pièce de monnaie qui comprend un microphone et une pile, est fixée sur le cuir chevelu au niveau du lobe temporal. La partie interne, composée d'une boucle magnétique, de démodulateurs et d'un conducteur spécial au bout de l'aimant, est fixée sur l'osselet auditif.
L'appareil fonctionne de la manière suivante : les ondes sonores issues du milieu environnant se changent en impulsions électriques qui parcourent l'implant le long de la boucle jusqu'à l'aimant qui y est fixé. Ce dernier amplifie les vibrations de toute la chaîne auditive et c'est ainsi que les ondes sonores se propagent jusqu'à l'oreille interne. L'implant auditif coûte 10.000 euros environ.
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